Saint-Mard-sur-le-Mont

La première mention de la commune de Saint-Mard-sur-le-Mont date de 1008-1045 : Sanctus Medardus in somitatu Stadinensi, dans le cartulaire du chantre Guérin (f°44 r°, source : Longnon A., Dictionnaire topographique du département de la Marne, 1891).
L'église Saint-Médard est citée pour la première fois au XIIe siècle : Ecclesia Sancti Medardi, 1107 (chapitre de Châlons).

L'église actuelle a été construite de 1774 à 1777, sur les plans de François II Lefebvre, architecte à Reims.

La bénédiction de la nouvelle église paroissiale a eu lieu le 26 juin 1777.
L'acte figure dans le registre des Baptêmes, Mariages et Sépultures de la paroisse, conservé aux archives de la Marne (cote 2E 589/1 (1685-1793). Voir l'acte ci-dessous :

Transcription :

L’an mil sept cent soixante dix sept le vingt six juin la bénédiction solennelle de l’église paroissiale de ce lieu a été faite par monseigneur Antoine Eléonor Léon Leclerc de Juigné, évêque comte de Chaalons, pair de France, assisté de monsieur l’abbé d’Albaret et de ses vicaires généraux, de MM Moreau le Cochet (Bochet ?), chanoine députez par le chapitre de la cathédrale, de M de Poirson, chanoine de l’église roiale de Saint Maye de Bar, de M (Somber ?), curé de Sommièvre, Bontemps, curé de Noirlieu, Moreau curé de Contault, hen? curé de Bussi le Repos, Raussin, curé de  Lahe(y)court, Durand curé de Sivry sur Ante, Leistenscheider, prieur de l’abbaye de Montier en Argonne, Chaalons sous prieur, Le Char(n)ot, curé dudit Montier, Jeunehomme, prieur de l’abbaye de Chatrices, Gérusé, procureur de la même abbaye, de plusieurs autres ecclésiastiques et de nous soussignez, en présence de MM de Chamissot de Boncourt, de Chamissot de Villers en Argonne, de Chamissot chevalier de G(?)ivry ?, de toute la paroisse, et d’une  foule de personnes ? que l’éclat de la cérémonie avait attiré à Saint Mard, de toutes les paroisses voisines,

Joseph, Curé de Saint Mard

Dans l'église est présentée la plaque funéraire cassée, incomplète, posée contre le bas-côté sud, de Jean Baptiste Le Rebours, chevalier, conseiller du roi, seigneur de Saint-Mard, Noirlieu, Varimont et Poix (1718-1777 ?) :

Transcription :

CI GIT
HAUT ET PUISSANT SEIGNEUR JEAN BAPTISTE LE REBOURS
CHEVALIER, CONSEILLER DU ROI EN SES CONSEILS ;
PRÉSIDENT DE LA TROISIÈME CHAMBRE DES ENQUÊTES ;
DU PARLMENT DE PARIS, SEIGNEUR DE ST MARD-SUR-LE
MONT, NOIRLIEU, VARIMONT, ET POIX EN CHAMPAGNE.
ISSU D’UNE ANCIENNE MAISON, EGALEMENT DISTINGUEE DANS
LES ARMES ET LA MAGISTRATURE, IL REUNIT EN LUI LES
VERTUS DE SES AYEUX, NOTAMMENT DE JEAN-BAPTISTE AUGUSTE
SON PÈRE, CONSEILLER EN LA GRANDE CHAMBRE DU PARLEMENT
DE PARIS ET DE CLAUDE, SON GRAND-PÈRE, CONSEILLER D’HONNEUR
DU MÊME PARLEMENT, TOUS DEUX SUCCESSIVEMENT SEIGNEURS DE
XX LIEU IL AVAIT ACQUIS PAR UN TRAVAIL LONG ET ASSIDU LES
CONNAISSANCES LES PLUS ETENDUES ET SUR TOUT CE QUI POUVOI XX
XXXXXXXXXX T PRUDENT DANS LES AFFAIRES, FERME XXX
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX ET JAMAIS XXXXXX

« BRISÉE EN 1793  -  RETROUVÉE ET REPLACÉE EN 1864 »

Bibliographie indicative :

- Bonnet S., La bibliothèque janséniste de Joseph-Antoine Demeaux, curé de Saint-Mard-sur-le-Mont (Marne), au début du XIXe siècle, in Mémoires de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne, t. LXXIII, 1958 ; t. LXXIV, 1959, Châlons, 1958-59, p. 103-120, p. 114-132.

La maison-forte de Saint-Mard

Vestiges
La maison-forte de Saint-Mard était construite sur le versant de la vallée marécageuse de la Vière.
Il n'en subsiste plus qu'une terrasse, en surplomb, longue de 65 m et large de 45 m, entourée d'un fossé en eau, large de 10 m et profond de 4 m.

(Inventaire des sites archéologiques non monumentaux de Champagne. Tome I, vestiges d'habitat seigneurial fortifié du bas-pays argonnais / Bur Michel. - Reims : A.R.E.R.S., 1972. - 116 p. - (Cahiers des lettres et sciences humaines de l'université de Reims ; 1)

Le tracé est visible sur le cadastre de 1834.

Datation

1008-1042 - Roger Ier, évêque de Châlons, donne au chapitre de sa cathédrale altare ecclesie Sancti Medardi in comitatu stadinensi

(P. Pélicier, le cartulaire de Saint-Etienne de Châlons, in Mémoires de la Société d'Agriculture, Commerce, Sciences et Arts du département de la Marne, 1895, p. 185 (fol. 37 v du cartulaire)

1249 - 1252 Hugo de Sancto Juvino tenet de ballio, domum suam de Sancto Medardo et duas partes sexti ville ...

(A. Longnon, Rôles des fiefs du comté de Champagne: sous le règne de Thibaud le Chansonnier (1249-1252) , 1877)

1265-1270 Huetus de Sancto Medardo, alio nomine de Sancto ... ligius de duabus partibus septi Sancti Medardi de ballio Poincie filie sue ..., de domo sua, pratis, censibus ibidem.
(A. Longnon Documents relatifs au comté de Champagne et de Brie, 1172-1361. Les fiefs, 1901)

Le cimetière

A cinq ou six cents mètres au nord du village en direction de Givry , au sommet d’une butte, se trouve le cimetière communal. C’est là qu’avait été construite l’église romane qui est restée jusque  vers 1777, justifiant le nom de Sanctus Medardus ad montem ou supra montem.

Saint-Mard-sur-le-Mont - cadastre de 1834 Section A2 - Archives départementales de la Marne - emplacement du cimetière et d'un ancien moulin à vent
Saint-Mard-sur-le-Mont - cadastre de 1834 Section A2 - Archives départementales de la Marne - emplacement du cimetière et d'un ancien moulin à vent

La plus ancienne tombe que l’on peut y voir est celle de Jean Blanchin, décédé le 12 février 1669, à l’âge de 70 ans, constituée d'une croix en pierre calcaire gravée sur les deux faces :

Trois chapelles édifiées au 19ème siècle se remarquent parmi  les autres tombes. Celle du milieu a été donnée par Pierre Armand Plaict (1782-1863). Il y est inhumé, ainsi peut-être que  Pierre Plaict (1721-1776) et Nicolas Plaict, ce dernier ayant été officier communal de Monsieur, frère du roi.

Un peu avant cette chapelle, recouvertes de mousse et entourées d’une grille, se trouvent les tombes de personnes appartenant à la famille de l’Escale, branche de Villotte-devant-Louppy.

 

Ce sont :

- Joseph Evre de l’Escale, né le 15 septembre 1752 à Villotte-devant-Louppy, ancien capitaine au régiment de Neustrie, chevalier de Saint Louis, décédé dans la commune le 26 décembre 1846 à l’âge de 94 ans.

- Marguerite Flore Plaict, sa femme, née à Saint-Mard en 1766 et décédée au même lieu en 1846.

- Antoine Fidèle de l’Escale, né le 7 janvier 1787 à Saint-Mard, décédé le 26 décembre 1877

Fils de Joseph  Evre de l’Esacle, il a été maire de la commune de 1822 à 1877, succédant à Plaict et précédant Varin.

- Henri Albert de l’Escale, commandant d’infanterie, né le 28 novembre 1826 et décédé le 24 octobre 1905.

Fils de Zénon de l’Escale, receveur ambulant des contributions à Sainte-Menehould, et petit-fils de Joseph Evre de l’Escale.

- Lucie Valentine Anna Sautereau, née le 14 octobre 1840 à La-Chapelle-sous-Orbais, décédée le 19 avril 1935 à Bar-le-Duc, âgée  de 95 ans.

Des habitants de Saint-Mard se souvenaient que Madame de l’Escale, ayant survécu trente ans à son mari Henri Albert de l’Escale ,venait chercher son fermage  auprès de Lucien  Raguenet et Philomène Henner, ses fermiers, en conduisant elle-même une voiture à cheval à deux roues d’un modèle  appelé « demi-tonneau » , parce que de forme arrondie à l’avant , et dans laquelle on montait par l’arrière.

Faire-part de décès de Madame de l’Escale, Lucie Valentine Anna Sautereau, décédée le 19 avril 1935
Faire-part de décès de Madame de l’Escale, Lucie Valentine Anna Sautereau, décédée le 19 avril 1935

Après 150 ans de présence dans la commune (mariage Joseph Evre de l’Escale avec Marguerite Flore Plaict le 28 décembre 1784), cette famille n’a pas laissé de descendance connue localement.  Mais il reste dans la ville haute de Bar-le-Duc une maison remarquable de style renaissance appelée Hôtel de l’Escale , témoignant de l’époque où cette famille, réputée venir de Vérone à la Renaissance, était au service des ducs de Bar.

Hôtel de l' Escale  à Bar-le-Duc
Hôtel de l' Escale à Bar-le-Duc

On note dans le cimetière la présence d'éléments en « fonte de fer », ou métalliques, dont certains pourraient provenir d'ateliers de production comme Sermaize-les-Bains (Marne), mais aussi Joinville, Saint-Dizier, Osne-le-Val, Dommartin-le-Franc, Brousseval, Sommevoire, Bussy (Haute-Marne).
Pour en savoir plus, consulter le site de la revue Fontes d'art et la revue Mougeotte n° 70 de mai 2017 :
https://fontesdart.org/wp-content/uploads/2017/06/mougeotte70.pdf

Ancienne maison-forte du Gros Terme de Laimont

Le domaine de Gros-Terme est situé sur le finage de Laimont dont il forme la frontière au nord
avec le finage de Louppy-le-Château, au nord-est avec celui de Bussy-la-Côte (Val d'Ornain -
ferme de Sainte-Hould ou Sainte-Hoïlde) et au nord-ouest avec le finage de Villers-aux-vents.


La première mention du lieu date de 1138 : Geoffroy, évêque de Chalons confirme la donation faite à l'Abbaye de Montiers en Argonne du lieu-dit "Grossus Terminus" par Fery, comte de Dampierre.

Il semble attesté qu'il existait au Moyen Age un domaine, avec un moulin et deux étangs.

 

A l'emplacement actuel de la ferme du Gris Terme, il y avait "une ferme et une maison de plaisance à deux kilomètres de Laimont, au nord-est, anciennement cense seigneuriale; se compose d'une belle maison de maître, d'un local et bâtiments d'exploitation pour un fermier, le tout construit en pierres. Cette cense fut érigée en justice haute, moyenne et basse en faveur du Marquis de Lenoncourt le 28 avril 1724".

Or sur le porche d'entrée de cette ferme est gravée la date du 17 mai 1681 (voir photo). Donc la construction était bien antérieure à 1724.

Marie Félicité Couchot de Louppy le Château hérite de la ferme de Gros-Terme et se marie le 19 juillet 1832 avec Etienne Paul Mémie Roussel, maître de Forges à Pont sur Saulx. Il agrandira et embellira de façon importante ce domaine, notamment en faisant construire un chalet (détruit lors de la 2e Guerre Mondiale), mais aussi en faisant établir une glacière, encore visible aujourd'hui.

Les travaux d'embellissement des époux Roussel sont démantelés dans le courant du XXe siècle : les jardins d'agrément sont transformés en pâture et jardins potagers. Les serres sont démontées et les conduites de plomb alimentant les jets d'eau récupérées.

 

Depuis une vingtaine d'années, M. Mauret a entrepris de restaurer cette maison-forte. Il fait visiter les lieux et présente l'histoire des bâtiments et des travaux qu'il a menés.

 

Consulter l'historique complet de la ferme du Gros Terme dont ce texte est un résumé :

http://www.laimont.fr/fichiers/gros_terme.pdf

L'église Saint-Rémy de Nettancourt

Le village de Nettancourt est situé sur la rive droite de la Chée.
Le lieu est mentionné pour la première fois en 1142, Netancort, dans les titres de l'abbaye de Lisle, conservés aux archives départementales de la Meuse (Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, 1872).

Retracer l'histoire de ce village est l'occasion d'évoquer la famille des Nettancourt-Vaubécourt.

"Nettancourt et Vaubécourt, village et bourg du Barrois, ont donné leurs noms à une ancienne famille, qui, divisée en plusieurs branches, eut par ses alliances de nombreuses possessions dans le Barrois, le pays messin, la Champagne et la Lorraine. La branche des comtes de Nettancourt s’installa au château de Thillombois dans la Meuse, à la suite d’un mariage qui les unit à la famille Oryot d’Aspremont." (archives nationales, fonds 253AP)

Les Nettancourt proviennent d'une branche des seigneurs de Possesse, village voisin de Nettancourt.

L'église Saint-Rémy date des 15e siècle, 2e quart 16e siècle, 18e siècle et 3e quart 19e siècle.

 

Pour en savoir plus :
Consulter une monographie rédigée par M. Jacquet, instituteur, sur l'histoire de Nettancourt, entre 1889 et de 1900, sur le site des archives de la Meuse :

http://archives.meuse.fr/ark:/52669/a011469207724sr7u6E/cb0826adb4

Consulter le répertoire détaillé des fonds d'archives de la famille de Nettancourt sur le site des archives de la Meuse (histoire de famille, description de ses fonds) :

http://archives.meuse.fr/search?preset=9&view=classification
Recensement des cadrans solaires dans la Meuse :

http://michel.lalos.free.fr/cadrans_solaires/autres_depts/meuse/cs_55_bar_le_duc.php

"Regards sur l’église Saint-Rémy

 

L’extérieur se découvre en suivant un chemin circulaire séparant l’église du cimetière. Construite sur le rebord du plateau qui domine la vallée de la Chée, l’église est un édifice remarquable  par son homogénéité. Elle présente trois nefs, ayant chacune son portail d’accès. En arrière du bâtiment, l’abside possède cinq pans avec autant de contreforts aux angles. L’édifice devra plusieurs fois être restauré notamment en 1708, puis deux fois au XIXe siècle  et après la Grande Guerre qui ruina l’église et le village.

 

- Portail sud

 

Ce portail est daté de  1549. Il s’orne d’un chapiteau grec posé sur colonnes, éléments ornementaux caractéristiques de la Renaissance, mais le dragon du dessus est emprunté à la tradition médiévale.

 

À droite, la tourelle de l’escalier hors œuvre permet d’accéder aux combles.

 

De longue date, des habitants du village ont dessiné des graffitis sur les murs bas de l’église. Nous pouvons discerner des croix grecques (signe +), des croix latines (croix des chrétiens), des croix Saint-André (en forme de X), des rosaces et des signes, parmi lesquels un possible cadran solaire. Des dates apparaissent, parfois retouchées, allant de 1623 à 1883 ;  ainsi que des prénoms : Claude, Pierre, Jean, Simon..."

Source : Randonnées du Pays de Revigny, livret d'accompagnement, boucle des Boudières, Office de Tourisme de Revigny, avril 2018

http://www.copary.com/fichiers/LivretBoudieres.pdf

 

Tombes

Tombe de Christophe Collot

 

Tombe avec grande stèle, récemment rénovée, de pierre et de marbre, sur laquelle est gravée la carrière militaire du lieutenant Christophe Collot, avec mention de ses nombreuses blessures et faits de bravoure, notamment pendant la campagne de Russie. Né en 1771, fils de paysans, il participe à toutes les guerres de la Révolution et de l’Empire. Il se retire à Nettancourt, s’y marie à 46 ans et y décède en 1841.

 

Maison et parc de La Grange aux Champs (Nettancourt)

Maison et parc de La Grange aux Champs à Nettancourt
Maison et parc de La Grange aux Champs à Nettancourt

Ancienne grange d'un domaine monacal cistercien, le domaine de la Grange aux Champs est devenu une seigneurie dès 1500.
Un château est alors érigé dont il ne subsiste rien.
Un édifice est rebâti au 17ème siècle dont le corps central du bâtiment témoigne. Le domaine va ensuite être transformé, notamment les jardins, jusqu'au 19ème siècle.
C'est à cette époque que le château est entièrement remanié à l'exception du corps central.

La propriété fut vendue en 1785 à une famille Lallemand de Fontenoy qui entreprit de nombreux travaux de restauration (communs, lavoir et étang), et enfin à la famille Lignot au XIXe siècle.
Le domaine, y compris les intérieurs sont classés par inscription par arrêté du 30 juillet 1993.

A l'entrée du domaine est situé un premier bâtiment des années 1870 construit dans une architecture de style "art troubadour".
A l'entrée du domaine est situé un premier bâtiment des années 1870 construit dans une architecture de style "art troubadour".

La famille Lignot entreprend au XIXe siècle de faire aménager le parc de 22 ha.
Initialement à la française, il fut redessiné à la fin du XIXe en parc anglais romantique par Philippe et Arbeaumont, paysagistes et pépiniéristes installés à Vitry-le- François, dans l'esprit du parc Jean-Jacques Rousseau d'Ermenonville (Oise).

L'idée qui prévaut est le goût de la nature, qu'il faut préserver. On ne doit pas voir la demeure en arrivant, celle-ci doit être découverte petit à petit, grâce à des perspectives savamment aménagées. Le visiteur va de surprise en surprise, dans un jeu d'ombre et de lumière. Il n'y a pas de parterre de fleurs.

Les chemins du parc mènent à des fabriques, des constructions souvent de nature éphémère. Celle-ci évoque un lavoir et l'eau omniprésente (le ruisseau de Leurande traverse la propriété).

Dans le même esprit que les grottes artificielles réalisées aux Buttes-Chaumont à Paris, inaugurées en 1867, le parc est doté d'un Nymphée en ciment et stuc. Dans la région, il  en existe aussi dans le parc du château de  Gerbéviller (Meurthe-et-Moselle).

Le parc est aujourd’hui labellisé Jardin Remarquable.

Près du verger, le kiosque, un pavillon Empire, édifié par Antoine-Louis Lallemand de Fontenoy.
Près du verger, le kiosque, un pavillon Empire, édifié par Antoine-Louis Lallemand de Fontenoy.

La façade Sud du château a bénéficié de travaux de restauration qui ont permis de lui redonner son aspect originel :

-Remplacement d'éléments de soubassement, d'allèges, d'appuis, de jambages, de linteaux et de bandeau en pierre de Savonnières.

-Démolition des panneaux de briques dégradés.

-Restitution de ces derniers au moyen de briques de réemploi provenant du Nord et de Belgique et de briques en boutisses émaillées spécialement fabriquées.
Source : www.pierre-et-habitat.net

Liens sur les parcs et jardins :

-Château de Gerbéviller (premier tracé du parc au XVIIe siècle, nymphée et sa restauration) :

http://www.chateau-gerbeviller.com/parc/parc.htm

-Le Parc Jean-Jacques Rousseau à Ermenonville :

http://parc-rousseau.fr/le-jardin/une-chronologie-en-images/

-Les grottes et les rocailles :

https://www.jardinsdefrance.org/limaginaire-grottes-jardins-europeens/

Le site de l'ancienne abbaye de Montiers-en-Argonne

Présentation du site d'après la notice du service régional de l'Inventaire :

Montiers fut tout d’abord une communauté de chanoines réguliers de l'ordre de saint Augustin. Avec l’appui de Geoffroy Ier, évêque de Châlons qui lui concéda l’église du lieu et ses dépendances, il se fixa en 1134 audit Montiers, qu’on appelle aujourd’hui Vieux-Monthier (55- com. Noyers-Auzécourt), non loin des limites des diocèses de Toul et Verdun.
Des vestiges de l'abbaye situés sur la terrasse de rive droite de la Vière, il ne subsiste aujourd’hui qu’une aile de la ferme sud à la toiture très endommagée et contre laquelle s’appuie un hangar-étable, masquant l’autre face. Le mur gouttereau nord présente un bel appareil champenois, mêlant traditionnellement en bancs alternés, brique et craie. Au-devant, son toit étant effondré, le colombier octogonal en briques (et calcaire pour les chaînages d’angles et larmiers) est à son tour menacé de disparition. Le reste du site, occupé par les hangars métalliques, silos et empilements de balles de foin a été totalement détruit. Seule une belle base de colonne (XIIIe s. ?) en remploi dans l’angle d’un petit bâtiment est encore visible.

Plans anciens

Pour en savoir plus :

Consulter le dossier documentaire de la Région Grand-Est :

http://inventaire-patrimoine.cr-champagne-ardenne.fr/dossier/ancienne-abbaye-de-montiers-en-argonne/3e3ab81a-0da1-4fd5-972d-6c79a9a9d8f6

Bibliographie indicative :

- Lusse J., Les limites dans les chartes de l’abbaye de Montiers-en-Argonne : les moines accapareurs de terres et la désertisation des villages (XII-XIIIe s.), in Nouvelle Revue d’Onomastique, n° 31-32, 1998.

- Lusse J., Les abbés de Montiers-en-Argonne aux XIIe et XIIIe siècles. Les apports d’une liste abbatiale quasi inédite, Corbet P. et Lusse J. (éd), Mélanges d’histoire médiévale offerts à Michel Bur, Langres, 2009, p. 139-175.

- Lusse J., Les débuts de l'abbaye de Montiers-en-Argonne (1134-1206), in Études marnaises (SACSAM), t. CXXVII, 2012, p. 41-65.
- Rémy Ch., L'abbaye de Notre-Dame de Montiers en Argonne, in Congrès archéologique de France, XLII, 1875, Tours, 1876, p. 267-35.